Couleur soustractive et additive – Différents systèmes pour voir la couleur

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Broche653
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Il existe deux systèmes qui déterminent la façon dont nous voyons la couleur – soustractif et couleur additive. En tant qu’artiste, il est essentiel que vous compreniez ces deux systèmes de couleurs afin de pouvoir prendre des décisions éclairées sur les couleurs que vous utilisez. Dans ce post, je couvre:

  • Couleur soustractive

  • Couleur additive

  • Le dilemme

  • Une note sur le cyan, le magenta et le jaune

  • Quel est le point commun entre les couleurs soustractives et additives ?

  • Merci d’avoir lu!

(Bonus : Cliquez ici pour télécharger une copie PDF de ma feuille de triche sur la théorie des couleurs.)

Couleur soustractive

La couleur soustractive est la façon dont nous voyons la couleur dans les peintures. C’est le résultat de la lumière qui rebondit ou est absorbée par un objet en raison de ce qu’on appelle pigmentation. La lumière qui rebondit sur l’objet est traduite par nos yeux et notre cerveau dans la perception de la couleur.

Cela signifie que les objets n’ont pas de couleur inhérente. La couleur d’un objet est le résultat de la lumière et de la pigmentation.

Par exemple, une pomme n’est pas rouge parce qu’elle est intrinsèquement rouge. Il est rouge car il réfléchit les longueurs d’onde de la lumière rouge et absorbe le reste.

Paul Cézanne, Quatre pommes, 1881
Paul Cézanne, Quatre pommes, 1881
Paul Cézanne, Quatre Pommes, 1881 - Lumière

En art, les couleurs primaires soustractives sont le rouge, le bleu et le jaune. Les couleurs primaires sont des couleurs qui, en théorie, sont capables de mélanger toutes les autres couleurs du spectre visible. Ci-dessous se trouve une roue chromatique qui utilise les couleurs primaires rouge, bleu et jaune.

Roue chromatique - Couleurs primaires rouge, bleu et jaune

Couleurs primaires: Rouge, bleu et jaune
Couleurs secondaires : Orange, vert et violet

Couleur additive

Monsieur Isaac Newton
Monsieur Isaac Newton

La couleur additive fait référence à la façon dont nous voyons la couleur dans la lumière elle-même. Notre compréhension moderne de la lumière et de la couleur commence avec les expériences menées par Sir Isaac Newton, qui a utilisé un prisme pour diviser la lumière blanche en un spectre visible de couleurs. La découverte clé ici était que la lumière ne révèle pas simplement la couleur qui est déjà là ; ce est la couleur.

Les couleurs primaires de la lumière sont différentes des couleurs primaires soustractives de nos peintures. Vous trouverez ci-dessous une roue de couleur additive qui illustre ce qui se passe lorsque vous mélangez des lumières colorées ensemble.

Roue de couleur additive

Couleurs primaires de la lumière : Rouge, vert et bleu
Couleurs secondaires de la lumière : Cyan, magenta et jaune

Si vous mélangez du vert avec de la lumière rouge, vous obtenez une lumière jaune. Si vous mélangez du bleu avec de la lumière verte, vous obtenez une lumière cyan. Si vous mélangez du bleu avec de la lumière rouge, vous obtenez une lumière magenta.

Lorsque vous mélangez (ajoutez) toutes les couleurs de la lumière ensemble, vous obtenez une lumière blanche. C’est pourquoi on l’appelle couleur additive. Avec la couleur soustractive, vous voyez la couleur parce que certaines longueurs d’onde sont réfléchies et d’autres sont absorbées (soustrait). Lorsque vous mélangez toutes les couleurs soustractives ensemble, vous n’obtenez pas de lumière blanche ; tu as de la boue.

Le dilemme

En peinture, vous peindrez à la fois des couleurs soustractives (lumière réfléchie) et des couleurs additives (sources lumineuses réelles).

Par exemple, imaginez un paysage traditionnel. Les couleurs des arbres, de l’herbe, des rochers, de la terre – ce sont des couleurs soustractives (la lumière rebondit sur ces objets). Le ciel et le soleil – ce sont des couleurs additives (sources lumineuses).

Le dilemme est que vous ne pouvez pas utiliser vos peintures (couleurs soustractives) pour dupliquer l’effet des couleurs additives (une source de lumière). Ceci est une limitation de nos peintures. C’est pourquoi votre peinture au coucher du soleil ne semble tout simplement pas avoir le même impact que la vraie chose.

Au lieu de peindre avec la lumière, nous ne pouvons peindre que le illusion de lumière. Ainsi, au lieu d’essayer de peindre l’intensité et la luminosité réelles du coucher de soleil dans votre peinture (ce qui serait impossible), vous devriez essayer de peindre la luminosité et la température relatives du coucher de soleil sur le reste de votre scène. Cela peut impliquer d’atténuer le reste de la peinture pour montrer le coucher du soleil.

Dan Scott, Avant que le soleil ne se couche, Île Fraser, 2017
Dan Scott, Avant que le soleil ne se couche, Île Fraser, 2017

Une note sur le cyan, le magenta et le jaune

En peinture, la plupart des artistes considèrent le rouge, le bleu et le jaune comme les couleurs primaires. Mais certains artistes adoptent le cyan, le magenta et le jaune comme couleurs primaires, car on pense qu’ils produisent une gamme de couleurs plus complète. Ces couleurs plus le noir sont en fait utilisées dans l’impression couleur. Ci-dessous, une roue chromatique utilisant le cyan, le magenta et le jaune comme couleurs primaires.

Roue chromatique soustractive

Couleurs primaires: Cyan, magenta et jaune
Couleurs secondaires : Rouge, bleu et vert

Par simplicité et pour rester cohérent avec les autres artistes, j’utilise le rouge, le bleu et le jaune comme couleurs primaires.

Quel est le point commun entre les couleurs soustractives et additives ?

Une chose intéressante à propos des couleurs soustractives et additives est qu’elles nécessitent toutes deux lumière. Avec les couleurs soustractives, les longueurs d’onde lumineuses sont soit réfléchies par les objets, soit absorbées par la pigmentation. La couleur additive est créée par la lumière elle-même.

Donc sans lumière, la couleur n’existerait pas. C’est la lumière qui nous permet d’éprouver la sensation de la couleur. En un sens, la lumière ne révèle pas la couleur, elle produit de la couleur.

Vincent van Gogh, Le semeur et le couchant, 1888
Vincent van Gogh, Le semeur et le couchant, 1888

Merci d’avoir lu!

Merci d’avoir pris le temps de lire cette publication. Je vous en suis reconnaissant! N’hésitez pas à partager avec vos amis. Si vous voulez plus de conseils de peinture, consultez mon cours de l’Académie de peinture.

Bonne peinture !

Dan Scott

Académie de peinture de dessin


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